samedi 24 novembre 2012

Rodrigo y Gabriela, la guitare, rien que la guitare

Hier soir avait lieu au Zénith de Paris, le concert de Rodrigo Y Gabriela, un duo de guitariste mexicain qui reprennent des titres de heavy métal avec deux guitares sèches.
Je me devais de vous en parler, parce que vous DEVEZ les écouter.

En première partie, un jeune homme, Nick Mulvey avec une guitare. Sympathique et plutôt doué, plutôt cool pour mettre l'ambiance. La salle se remplit petit à petit et le zénith est pratiquement complet. Les lumières s'éteignent, le rideau tombe, les maîtres arrivent sur scène. C'est parti pour presque deux heures de show non-stop. Après le premier morceau, et l'ovation du public, Rodrigo essaie de parler français, pour finir avec un mix anglais-espagnol. Il nous explique qu'ils vont jouer des morceaux d'un nouvel album pas encore sorti (youpi), mais aussi d'anciens titres (double youpi) et qu'il y aurait des surprises.
Dès le deuxième titre (Diablo Rojo), il était temps pour moi de quitter les gradins, et d'aller me trémousser dans la fosse. Assez facile de rejoindre le premier rang (fosse très civilisée, bouclette pas tant que ça) et de regarder les prodiges exécuter leur morceaux avec une prouesse déconcertante. Gabriela aussi s'est exprimée en fran-spa-english, pour nous dire qu'elle nous aimait (nous aussi on t'aime). Une surprise arrive, l'un des musiciens avec lequel ils ont fait leur projet C.U.B.A. Pendant presque 3/4 d'heure, ce pianiste exceptionnel les accompagne. Un solo de Rodrigo, un de Gabriela. Les titres s'enchaînent, il fait de plus en plus chaud, on se dit que leurs guitares vont prendre feu, elles vont exploser (clin d'oeil à mes accompagnateurs, private joke). Rodrigo joue de la guitare avec une bouteille de bière, et le son d'une guitare basse jaillit. Comment ? Je ne sais pas. Gabriela déborde d'énergie, elle emmène le public avec elle, on saute, on crie, on danse. Ces deux-là s'entendent à merveille. Elle donne le tempo, avec ses doigts ensorcelés, lui tantôt les yeux fermés, habité par sa musique, tantôt à chercher les regards dans la foule. La guitare fait partie de leur corps. Un membre à part du groupe qui prend vie lorsque ces deux là posent leurs dix doigts (information à vérifier, je pense qu'ils ont 4 mains chacun) sur les cordes.

Les lumières s'éteignent. Le show est fini ? Non. C'est le rappel. Il ne faut pas qu'ils partent, on en veut encore. Il fait vraiment très chaud, et l'inévitable (plus qu'agréable) arrive, un t-shirt de moins pour Rodrigo qui fera le rappel torse nu (là je vous laisse imaginer l'état dans lequel j'étais). Quoi de mieux pour finir que Tamacun que le public chante avant même qu'ils ne jouent la mélodie. C'est la folie sur scène, dans la fosse, les gradins. L'osmose parfaite avant la vraie fin. Ils saluent, serrent des mains, et s'en vont sous l'ovation de tout le Zénith. Un dernier regard de Rodrigo avant qu'ils disparaissent.
Et voilà, c'est fini, 2h de guitares, 2h de génies, 2h inoubliables. Merci.



Muchas gracias, a la proxima, ustedes son bienvenidos, los quieren mucho.



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