Rodrigo y Gabriela, la guitare, rien que la guitare

Hier soir avait lieu au Zénith de Paris, le concert de Rodrigo Y Gabriela, un duo de guitariste mexicain qui reprennent des titres de heavy métal avec deux guitares sèches.

Je me devais de vous en parler, parce que vous DEVEZ les écouter.

En première partie, un jeune homme, Nick Mulvey avec une guitare. Sympathique et plutôt doué, plutôt cool pour mettre l'ambiance. La salle se remplit petit à petit et le zénith est pratiquement complet. Les lumières s'éteignent, le rideau tombe, les maîtres arrivent sur scène. C'est parti pour presque deux heures de show non-stop. Après le premier morceau, et l'ovation du public, Rodrigo essaie de parler français, pour finir avec un mix anglais-espagnol. Il nous explique qu'ils vont jouer des morceaux d'un nouvel album pas encore sorti (youpi), mais aussi d'anciens titres (double youpi) et qu'il y aurait des surprises.
Dès le deuxième titre (Diablo Rojo), il était temps pour moi de quitter les gradins, et d'aller me trémousser dans la fosse. Assez facile de rejoindre le premier rang (fosse très civilisée, bouclette pas tant que ça) et de regarder les prodiges exécuter leur morceaux avec une prouesse déconcertante. Gabriela aussi s'est exprimée en fran-spa-english, pour nous dire qu'elle nous aimait (nous aussi on t'aime). Une surprise arrive, l'un des musiciens avec lequel ils ont fait leur projet C.U.B.A. Pendant presque 3/4 d'heure, ce pianiste exceptionnel les accompagne. Un solo de Rodrigo, un de Gabriela. Les titres s'enchaînent, il fait de plus en plus chaud, on se dit que leurs guitares vont prendre feu, elles vont exploser (clin d'oeil à mes accompagnateurs, private joke). Rodrigo joue de la guitare avec une bouteille de bière, et le son d'une guitare basse jaillit. Comment ? Je ne sais pas. Gabriela déborde d'énergie, elle emmène le public avec elle, on saute, on crie, on danse. Ces deux-là s'entendent à merveille. Elle donne le tempo, avec ses doigts ensorcelés, lui tantôt les yeux fermés, habité par sa musique, tantôt à chercher les regards dans la foule. La guitare fait partie de leur corps. Un membre à part du groupe qui prend vie lorsque ces deux là posent leurs dix doigts (information à vérifier, je pense qu'ils ont 4 mains chacun) sur les cordes.

Les lumières s'éteignent. Le show est fini ? Non. C'est le rappel. Il ne faut pas qu'ils partent, on en veut encore. Il fait vraiment très chaud, et l'inévitable (plus qu'agréable) arrive, un t-shirt de moins pour Rodrigo qui fera le rappel torse nu (là je vous laisse imaginer l'état dans lequel j'étais). Quoi de mieux pour finir que Tamacun que le public chante avant même qu'ils ne jouent la mélodie. C'est la folie sur scène, dans la fosse, les gradins. L'osmose parfaite avant la vraie fin. Ils saluent, serrent des mains, et s'en vont sous l'ovation de tout le Zénith. Un dernier regard de Rodrigo avant qu'ils disparaissent.
Et voilà, c'est fini, 2h de guitares, 2h de génies, 2h inoubliables. Merci.

Muchas gracias, a la proxima, ustedes son bienvenidos, los quieren mucho.

VIZA à Paris, on en redemande

Le 19 Octobre dernier avait lieu au Zénith de Paris le concert tant attendu de Serj Tankian, pour la sortie de son album Harakiri. Comme la dernière fois au Bataclan, on a eu le droit à une première partie d'enfer puisque Viza assurait le show.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore Viza, c'est un groupe de sept électrons libres de Los Angeles: Antranig dit Andrew Kizirian qui joue du Oud, Chris Daniel pour les percussions, Hiram Rosario le batteur chevelu par excellence, Alexan Khatcherian le bassiste, Shant Bismejian à la guitare, Orbel Babayan et ses moustaches à la guitare, et Knoup Tomopoulos au chant.
Pour comprendre ce que fait ce groupe, je vous conseille d'écouter Transiberian Stand-off, leur single de l'album Made in Tchernobyl, produit par Serj Tankian himself. 

 

Leurs origines diverses (arméniens, grecque, libanais, portoricaines) se ressentent dans chacun de leur morceaux, grâce entre autre au son de l'oud d'Andrew. De plus en plus à l'aise avec son instrument (il en a joué debout pendant tout le concert), il sait comment emmener le public en orient. Aidé par Chris, le trublion percussionniste qui sait parfaitement jouer avec le public, le groupe a réussi à préparer le Zénith pour l'arrivée de Serj Tankian, et à se faire de nouveaux fans par la même occasion. 

Les titres dansants se sont enchaînés, avec une apparition surprise de Serj sur Viktor. L'album Carnivalia n'était pas en reste. Mes boucles dorées s'en sont données à cœur joie sur Viktor's sister, Magic Ladder et Carnivalia. En tant que fan des Doors, j'ai été comblée lorsque Knoup a commencé sa version d'Alabama Song. C'était magique, juste ce qu'il fallait pour convaincre les non fans d'adhérer au style Viza. Après 45 minutes de show endiablé, les californiens sont sortis sur une ovation qui laisse présager un retour dans l'hexagone en tant que tête d'affiche bientôt?? 

Après cette tournée européenne, le groupe est retourné à Los Angeles et planche déjà sur un nouvel album (petit cri aiguë de joie) et on n'attend plus qu'une chose, c'est leur retour à Paris. Pour patienter, je vous offre Alabama Song, qu'on peut d'ailleurs télécharger gratuitement sur Soundclound. 

  

Si vous aimez Run DMC sachez qu'Orbel, le guitariste émérite de Viza l'accompagne pour son retour sur scène. Oui, c'est la classe, et c'est tout.

Le site internet de Viza
Le fan-club français
Et pour bien comprendre leur univers, leur blog de tournée

Le voyage des Lapins Crétins (8) - New York, New York

Au bout de plus d'un mois à Los Angeles, il était temps pour les lapins de prendre l'air, et de partir dans une ville qui ressemble à une vraie ville, et le choix fut très vite fait - New York !

Après rapide consultation des prix d'hôtels, la décision fut prise à l'unanimité de louer l'appartement d'un particulier. Suite à des péripéties virtuelles, dont une annulation à 3 semaines du départ, la perle rare nous est apparue : un "petit" loft dans Caroll Gardens à Brooklyn, avec deux chambres, une vue magnifique de Manhattan et un "24/7 doorman" (comprenez, un gardien dispo 24/24 7/7). Le luxe. Après 5h de vol, plus de 2h d'attente pour la famille, un airtrain de JFK et un taxi dans les embouteillages, on arrive à l'adresse que le propriétaire m'a donné.
Note : ne jamais aller sur un forum la veille d'un voyage, c'est le meilleur moyen de psychoter, et de paniquer pour rien. Bien sûr c'est ce que j'avais fait, et bien sûr j'ai lu des témoignages de personnes qui ont eu des mauvaises expériences en location de particulier à particulier, et j'ai commencé à paniquer, "est-ce que je réserve une chambre d'hôtel ? blablabla " Heureusement que mon cerveau s'est auto-censuré. Tout était parfait, le gardien était là, il avait la clé de l'appartement et celui-ci était encore mieux que les photos sur le site, une bonne façon de commencer ce séjour à New York.

Bien sûr, organiser la semaine aurait été trop simple pour boucle d'or de lu. L'improvisation et les plans dernière minute c'est tellement plus cool, et comme dirait mon frère, "on a le temps".
C'était donc parti pour une semaine de vagabondage dans les rues de la grosse pomme.

Pour commence, un dimanche à Harlem, où les lapins ont pu rendre hommage aux légendes de l'Apollo Theater, écouter une messe en gospel, flâner dans la fac de Columbia, traverser le Morningside Park rempli de familles qui font leur pic-nic dominical et bien sûr regarder un match de foot (de vrai foot - pas leur sport inutile) des jeunes du quartiers à Central Park.

Et une soirée à Times Square, surtout pour manger des crevettes, et visiter le Toys R Us géant.

Le deuxième jour, c'était balade à Brooklyn, avec pause hot dog puis traversée du pont pour aller faire un tour sur le ferry, direction Staten Island et retour sur Manhattan pour une session de shopping et supporter les indignés (je sais, c'est pas vraiment compatible, mais TJ Maxx est à Wall Street) et finir par un merveilleux restaurant mexicain, ce qui n'était pas gagné au début de la soirée (deux des restaurants choisis dans le guide avaient fermé -_-).

Troisième journée, le soleil avait décidé de disparaître, il a fallu s'adapter. Public Library, Madison Square Garden en travaux, Pizza, Grand Central Station, Broadway pour voir Chicago,  Times Square pour passer devant la caméra et rentrer chez M&M's, Disney et NBC.

Ils sont pas trop mignons les méchants disney??

Le reste du temps a été partagé entre promenades dans la ville et shopping, avec comme moments mémorables, la montée du Rockefeller Center, dégustation de cupcakes de chez Magnolia Bakery, et soirée Rocky Horror Picture Show à Greenwich. Inoubliable.

Et ça, c'était la vue de notre appart... Oui, c'est la classe.

Let's do the time warp again ! 

Le voyage des Lapins Crétins (7) - Divers délices et extras californiens

Ce qui est important en vacances, c'est la nourriture et le shopping. Les Lapins Crétins n'ont pas dérogé à la règle, surtout aux États-Unis.

Côté nourriture, ils ont pu goûter à la cuisine chinoise, grâce à Panda Express, à la cuisine américaine, notamment avec In'n'Out, LE fast-food avec le meilleur hamburger, à la cuisine japonaise grâce à Shogun et ses merveilleux sushis, la cuisine coréenne, pour faire la fête et faire son propre barbecue, la cuisine libanaise, pas si différente de la maison, une nuit spéciale wings de poulet dans un bar sportif, etc...

L'avantage du panda express, on peut savoir son avenir grâce au fortune cookie. Je devrais peut-être envoyer celui-là à mes futurs employeurs...

En hommage à The Big Bang Theory, ils se sont rendus au Cheescake Factory de Pasadena, espérant y rencontrer Sheldon Cooper et toute sa bande. Ils ont juste trouvé un merveilleux repas, avec de très bonnes crevettes épicées.

L'endroit pour manger un délicieux cheesecake, mais le lendemain, parce que le soir même, c'est quasiment impossible.

Lors d'un GNO - comprenez "Girls night out"- dans un sympathique restaurant de Pasadena (encore, oui je sais, mais Pasadena est très sympa comme ville), on a pu tester le Gossip Girl cocktail, un espèce de cosmo, mais pas vraiment, je ne me souviens plus de ce qu'il y avait dedans, mais c'était rouge. Le restaurant s'est ensuite transformé en boîte de nuit avec le plus mauvais DJ que j'ai pu voir en action. Il diffusait uniquement des vieilles chansons, à de très très jeunes personnes (16 ans). Comme on s'est sentis un peu hors sujet, les lapins crétins et moi-même avons pris la décision de partir. Sage lapins.

Côté shopping, pour faire court, ils sont partis avec 1 valise et demi, ils sont revenus avec 2 valises (pleines à craquer) et demi. Le dollar, les prix, les marques, tout. Regardez bien ces chaussures, je pense à les importer, je suis certaine qu'elles feront un malheur à la fashion week.

Dédicace à une personne qui se reconnaîtra, le talon est incrusté de têtes de mort. Rock'N'Roll.

Le voyage des lapins crétins (6) - Les parcs d'attractions

Los Angeles, ce n'est pas seulement la cité des anges. C'est aussi, comme ils le disent si bien, "the entertainment capital of the world". Il était donc indispensable pour les lapins de profiter des parcs d'attraction de la ville.

Le meilleur des sensations fortes - Magic Mountain

Vous le savez sûrement, les lapins crétins aiment la vitesse, la haute voltige, les montagnes russes et tout ce qui peut les mettre la tête à l'envers. C'est donc avec joie qu'ils se sont rendus au parc Magic Mountain de Los Angeles. Il se trouve que ce parc n'était qu'à 10 min de la maison de leur cousins américains, raison de plus pour ne pas hésiter.
Des 10h du matin, c'était parti pour une journée de folie, de loopings, de vitesse, de chutes vertigineuses, et de super héros. Parce que non content d'avoir les meilleures attractions à sensations fortes, ce parc a aussi la licence DC comics. On peut donc sonner à la porte de Clark Kent, acheter le daily planet, ou encore appeler Batman à la rescousse.
Les lapins n'étant pas si crétins que ça, ils avaient décidé d'y aller après la rentrée des classes des américains pour profiter du parc au maximum. Et ils ont eu raison.
Ils ont pu faire toutes les attractions, sauf Green Lantern, pour cause de file d'attente au soleil (et il faisait extrêmement chaud ce jour-là, combiné avec les loopings, la tête tournait particulièrement vite) et Superman pour fermeture. A noter, qu'ils ont fait Lex Luthor, nouveauté cette année. Belle chute.
Je vous laisse visiter le site pour apprécier l'exploit des lapins à sa juste valeur. En plus de ces nombreuses qualités, ce parc propose en plus des produits dérivés originaux, et pas si cher que ça. Inutile de vous dire que les lapins crétins se sont régalés.

Quand il fait chaud, on s'hydrate, avec de la limonade.

Et on se bat avec Batman et Green Lantern

Le must des fans de cinéma - Universal Studios

Il était impensable pour les lapins de repartir de LA sans avoir visités les fameux studios d'Universal. Vous savez, le universal qu'on voit avant que le film commence, avec la planète terre comme logo ? En plus de faire le tour des studios en train, on peut faire plein d'attractions en rapport avec des gros succès de la maison, comme Jurassik Park pour se rafraîchir, ou la Momie pour se faire peur, ou encore les Simpsons pour bien rigoler. Cette année, nouveauté, l'attraction des Transformers, un savant mélange entre 3D, et attraction à sensation. Disneyland devrait s'en inspirer pour renouveler l'attraction Star Tour, mais là on s'égare. Petite anecdote amusante, le pass pour une journée coûtait plus cher que le pass à l'année, les lapins ont donc un an pour y retourner (sic).
Si on ne veut pas faire les attractions, il faut absolument aller voir les spectacles. Il y a l'incontournable Waterworld, mais aussi Teminator, et Shrek qui utilise à merveille la 4D. On peut voir toute la journée ses personnages préférés déambuler dans des décors qui rappellent Londres ou Paris (très cliché, mais c'est bien fait:). Pendant le tour des studios, on peut voir la voiture de Retour vers le futur, un tremblement de terre, New York, Wisteria Lane qui sert de décor à n'importe quelle banlieue dans un film, ou bien encore le motel de Psycho.
Le bon point est que même en cas de chaleur, on trouve sur le parcours plein de brumisateurs, qui permettent de rester hydraté en toute circonstance :)

Bob L'éponge fait partie de la famille Universal, du coup les lapins ont pu le rencontrer, en "vrai".

Il est pas trop mignon ????

Bien sûr, être le meilleur soi, c'est du travail.

Bienvenue chez les Simpsons

Silence, on tourne.

L'amouuuuuuuur !